Analyse du roman « Le Dernier Jour d’un condamné » de Victor Hugo.
1- Présentation du roman.
2- Les personnages du roman.
3- Le schéma narratif.
4- Le schéma actanciel.
5- Résumé général.
6- Résumés de chapitres.
■ 1- #Présentation_du_roman :
« Le Dernier Jour d’un condamné » est un récit à la première personne, adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.
L’auteur : Victor Hugo
La date de parution : 1829.
L’époque de l’écriture : 19ème siècle.
Le genre littéraire : roman à thèse.
Le courant littéraire : Le réalisme.
■ 2- #Les_personnages_du_roman :
Le condamné :
—> on ne sait pas quel crime il a commis. Il est jeune, sain, fort et éduqué. Il aime sa fille Marie et s’occupe pour son avenir.
Les représentants de la société :
—> Juges, magistrats, directeur de la prison représentent la société. Pour eux, une exécution est une chose banale qui doit se dérouler dans les formes.
Le prêtre :
—> il ne parle avec son coeur, il semble indifférent.
Les geôliers :
—> Quelques-uns sont gentils avec lui, d’autres ne le sont pas. Il y en a ceux qui parlent avec lui et d’autres qui le traitent comme un animal.
Sa femme et sa mère :
—> Elles ne sont pas décrites, mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné à mort.
Marie :
—> Fille du condamné, elle a trois ans, son père lui voue un amour absolu, mais elle ne le reconnaît pas. Elle est persuadée que son père est mort.
La foule :
—> compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle. Elle semble assoifée de sang.
Le président du jury : est « calme ».
Les jurés :
—> Ils sont « blêmes et abattus » mais c’est à cause de la fatigue due à la longue délibération.
L’huissier :
—> Un homme insensible qui vient annoncer au condamné le rejet de son pourvoi en cassation. Il ne s’intéresse qu’à son tabac et aux nouvelles politiques sans importance. La mort ne l’émeut pas.
Le directeur :
—> Il est gentil, mais cette gentillesse est intolérable quand il informe le condamné que c’est ” pour aujourd’hui”.
■ 3- #Le_schéma_narratif :
Situation initiale :
—> Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie.
NB :
Le récit commence in medias res c’est-à-dire le moment où l’action est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back. (Analepses, retour en arrière).
Elément perturbateur :
—> Le meurtre commis par le narrateur-personnage.
Péripéties :
—> Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné d’une solution pour préserver sa vie.
Dénouement :
—> Il n’y a pas de dénouement. Le condamné garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l’exécution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dénonciation de l’horrible peine de mort.
Situation finale :
—> L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir.
■ 4- #Le_schéma_actanciel :
Le sujet :
—> le narrateur, Le condamné à mort.
L’objet :
—> sauver sa vie , se faire gracier, s’évader.
Le destinateur :
—> l’instinct de vie, le devoir parental, la crainte de la mort.
Le destinataire :
—> le narrateur lui-méme, sa fille Marie, sa femme et sa mère.
Les adjuvants :
—> son avocat.
Les opposants :
—> les magistrats, le directeur de prison, les gendarmeries, l’huissier, la foule.
■ 5- #Résumé_général :
À la prison de Bicêtre, un condamné à mort note heure par heure les événements d’une journée dont il apprend qu’elle sera la dernière. Il rappelle les circonstances de la sentence, puis de son emprisonnement et la raison qui le fait écrire, jusqu’au moment où il lui sera physiquement impossible de continuer.
Décrivant sa cellule, détaillant la progression de la journée, évoquant d’horribles souvenirs comme le ferrement des forçats, la complainte argotique d’une jeune fille, des rêves, il en arrive au transfert à la Conciergerie. Il interrompt le « sermon sentimental » et « l’élégie théologique » du prêtre et reprend le cours de ses notations.
Puis on lui amène Marie, sa petite fille. C’est enfin l’ultime trajet. Il tremble, implore. On monte les marches de l’échafaud: il est quatre heures. Une dernière note « écrite de la main du condamné » ajoutée par « l’éditeur » reproduit en fac-similé la chanson en argot.
#Cours_de_1ère_année_du
Analyse du roman « Le Dernier Jour d’un condamné » de Victor Hugo.
1- Présentation du roman.
2- Les personnages du roman.
3- Le schéma narratif.
4- Le schéma actanciel.
5- Résumé général.
6- Résumés de chapitres.
■ 1- #Présentation_du_roman :
« Le Dernier Jour d’un condamné » est un récit à la première personne, adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.
L’auteur : Victor Hugo
La date de parution : 1829.
L’époque de l’écriture : 19ème siècle.
Le genre littéraire : roman à thèse.
Le courant littéraire : Le réalisme.
■ 2- #Les_personnages_du_roman :
Le condamné :
—> on ne sait pas quel crime il a commis. Il est jeune, sain, fort et éduqué. Il aime sa fille Marie et s’occupe pour son avenir.
Les représentants de la société :
—> Juges, magistrats, directeur de la prison représentent la société. Pour eux, une exécution est une chose banale qui doit se dérouler dans les formes.
Le prêtre :
—> il ne parle avec son coeur, il semble indifférent.
Les geôliers :
—> Quelques-uns sont gentils avec lui, d’autres ne le sont pas. Il y en a ceux qui parlent avec lui et d’autres qui le traitent comme un animal.
Sa femme et sa mère :
—> Elles ne sont pas décrites, mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné à mort.
Marie :
—> Fille du condamné, elle a trois ans, son père lui voue un amour absolu, mais elle ne le reconnaît pas. Elle est persuadée que son père est mort.
La foule :
—> compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle. Elle semble assoifée de sang.
Le président du jury : est « calme ».
Les jurés :
—> Ils sont « blêmes et abattus » mais c’est à cause de la fatigue due à la longue délibération.
L’huissier :
—> Un homme insensible qui vient annoncer au condamné le rejet de son pourvoi en cassation. Il ne s’intéresse qu’à son tabac et aux nouvelles politiques sans importance. La mort ne l’émeut pas.
Le directeur :
—> Il est gentil, mais cette gentillesse est intolérable quand il informe le condamné que c’est ” pour aujourd’hui”.
■ 5- #Résumé_général :
À la prison de Bicêtre, un condamné à mort note heure par heure les événements d’une journée dont il apprend qu’elle sera la dernière. Il rappelle les circonstances de la sentence, puis de son emprisonnement et la raison qui le fait écrire, jusqu’au moment où il lui sera physiquement impossible de continuer.
Décrivant sa cellule, détaillant la progression de la journée, évoquant d’horribles souvenirs comme le ferrement des forçats, la complainte argotique d’une jeune fille, des rêves, il en arrive au transfert à la Conciergerie. Il interrompt le « sermon sentimental » et « l’élégie théologique » du prêtre et reprend le cours de ses notations.
Puis on lui amène Marie, sa petite fille. C’est enfin l’ultime trajet. Il tremble, implore. On monte les marches de l’échafaud: il est quatre heures. Une dernière note « écrite de la main du condamné » ajoutée par « l’éditeur » reproduit en fac-similé la chanson en argot.
à celui-ci sont
perdus ou peut être que le condamné n’a pas eu le temps de les écrire.