Un colloque axé sur le thème ‘’penser les futurs africains en réponses aux défis planétaires’’, s’est ouvert ce mardi à l’Université Gaston-Berger de Saint Louis, a constaté l’APS. Cette rencontre scientifique de quatre jours (15-18 mars), qui va questionner le devenir savant de l’Afrique, est organisée à l’initiative d’un consortium d’institutions universitaires et de recherches dénommé ’’Global Africa’’.
Ce concept réunit, entre autres acteurs, l’Université Gaston-Berger de Saint (UGB), l’Institut de recherche pour le développement IRD), et le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD).
La cérémonie de lancement de ce colloque s’est déroulée en présence du recteur de l’UGB, Pr Ousmane Thiaré, et de la présidente directrice générale de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Valérie Verdier. ’’Ce colloque international a pour ambition de susciter échanges et débats sur les enjeux épistémologiques, les conditions d’exercice, l’économie politique, la légitimité sociale et les capacités de rayonnement de la recherche panafricaine face aux défis planétaires’’, précisent les organisateurs du colloque.
Ils précisent que des chercheurs africains ou travaillant sur l’Afrique ’’s’attacheront à analyser comment les sciences humaines et sociales, dans une approche interdisciplinaire, peuvent permettre de penser de manière critique le continent et ses différentes trajectoires sociales, politiques, environnementales, culturelles, économiques ou scientifiques’’.
L’un des sous thèmes du colloque consistera à réfléchir sur la place de la recherche africaine dans la gouvernance internationale des enjeux globaux (santé, climat, énergie, commerce, paix et sécurité). Il servira de prétexte pour des panels sur le thème : ‘’lectures et perspectives du transhumanisme en Afrique, langues et savoirs endogènes, intelligence artificielle et sciences sociales en Afrique’’.
Les participants échangeront également sur la manière dont la science de la durabilité peut ‘’éclairer les politiques publiques’’. Par ailleurs, ce colloque va offrir une opportunité pour le lancement de la revue Global Africa, qui va paraitre en français, en anglais, en arabe et en swahili.
